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23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 06:55

Bonjour à tous,

 

Nico étant d’astreinte ce we, son collègue lui a chaleureusement proposé de prendre un « week-end » anticipé avec sa tendre et chère (=moi). Donc mercredi midi, après ses consultations, nous avons filé au ferry et embarqué (avec la voiture) pour Moorea, l’île juste en face de Pepeete. Une petite 1/2 heure plus tard, nous accostions sur cette île si proche et pourtant tellement plus calme que Tahiti. Pas de grosse ville à Moorea, mais plutôt des villages éparpillés sur la côte, qui reste beaucoup plus naturelle et verdoyante que celle de Tahiti Nui. N’idéalisez tout de même pas trop l’endroit, c’est loin d’être l’île de Robinson Crusoé : il n’existe pas 1 km de côte sans trace de civilisation (au moins sur les ¾ de la périphérie que nous avons visité), ne serait-ce que la route qui fait le tour de l’île, mais pas seulement.

 

Nico nous avait réservé un bungalow sur pilotis au Sofitel qui se trouve sur la plage de Temae, qui a la réputation d’être la plus belle plage de l’île. Ce serait inutile de vous décrire précisément le paysage enchanteur et la vue incroyable de notre bungalow, les photos parleront d’elles-mêmes. Je ne peux m’empêcher de vous raconter tout de même qu’il y avait une sorte d’hublot au sol de la chambre, par lequel nous voyions passer les poissons… A peine arrivés, nous avons enfilé palmes, masques et tubas (et maillots de bain, quand-même) et plouf…. de notre balcon qui donnait directement dans le lagon ! Fantastique ! Des dizaines de poissons multicolores, minuscules ou vraiment gros, seuls ou en banc, quelques coraux et le tout dans une eau tiède et transparente. A mi-chemin entre la piscine géante et l’aquarium ! Nous en avons profité tous les jours. Nico a même nagé avec une raie ! La chance ! Et dire que j’ai loupé ça parce que je faisais l’écrevisse sur la plage ! Bon, perso, j’ai vu un requin d’au moins un mètre, à quelques mètres de moi, en pleine nuit ! Mais j’étais sur le ponton des bungalows et lui dans le lagon (forcément, les requins se baladent rarement sur les pontons)…. Le dernier jour, nous avons parcouru désespérément le lagon pour recroiser la raie et le requin, mais ça ne devait pas être leur jour ou leur heure de balade. Snif snif…

 

Mais nos activités sportives ne se sont pas limitées à battre des pieds (avec les palmes). Nous avons un peu découvert l’intérieur de l’île avec 3 petites randonnées à flanc de montagne. La première le long de la route des ananas, où nous nous n’avons jamais vraiment trouvé le bon chemin, qui était mal indiqué (il n’y a pas de balisage de randonnée en Polynésie Française et rarement des panneaux ! Par contre, des chemins transverses, ça, il y en a !), ce qui nous a permis de nous disputer un peu. Il était temps, nous avions failli être contaminés par l’ambiance « bisounours » du coin. J’en profite pour étaler ma culture toute récente. Savez-vous où poussent les ananas ? Oui, sur un arbre, on s’en doute, pas sous terre ni dans la mer. Mais à quoi ressemble une ananassier (je ne sais pas si l’Académie Française valide vraiment ce terme…) ? Personnellement, je voyais ça comme une sorte de palmier, avec des ananas à la place des noix de coco ou des papayes. Et bien pas du tout ! C’est plutôt une sorte de buisson, qui ressemble d’ailleurs aux feuilles au-dessus des ananas, mais en plus gros. Du buisson sort une tige, au bout de laquelle pousse le fruit. On vous mettra une photo, ce sera plus clair. Bon, quoi qu’il en soit, nous avons vu plein de champs d’ananas mais pas le bon chemin. Pour nous rattraper, nous avons fait 2 autres randonnées. Une par un petit chemin dans la forêt tropicale (j’étais un peu inquiète des serpents, jusqu’à ce que j’apprenne hier qu’il n’y avait pas de serpent en Polynésie Française. Chouette !) jusqu’à une jolie petite cascade. L’autre en suivant une route serpentant jusqu’à un belvédère permettant d’admirer les 2 principales baies : la baie de Cook (où venait accoster James Cook, l’explorateur anglais, lors de ses voyages scientifiques dans le Pacifique) et la baie d’Opunohu. Charmantes balades, malgré les attaques répétées des moustiques.

 

Ces quelques jours ont aussi été l’occasion de goûter quelques spécialités culinaires locales (poisson Mahi Mahi au lait de coco, poissons crus), d’admirer des danses polynésiennes (version touriste, malheureusement, mais ça valait tout de même le coup, surtout les danseurs musclés, tatoués et en pagnes  , idem avec les danseuses et leurs colliers de fleurs ), de glandouiller au soleil et de regarder  les 5 buts de la France contre la Suisse (pour Nico).

 

Malheureusement, il a bien fallu revenir à Tahiti, mais nous garderons en tête ces images de carte postale de Moorea !

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commentaires

L
merci pour tes articles :-))) j'adore toujours autant te lire, ça me fait rêver, surtout quand je te lis en ayant vue sur les bouchons de l'A4 le matin (car oui je te lis dans ma voiture, oh ça va<br /> ça avance pas lol). Gros bisous et vivement les photos!
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